Il était 4h du matin,lorsque la mort frappa à la porte.
Qui-est-ce?S'écria l'homme hébété.Je suis Lmalak al maout,laisse moi donc entrer!
Alors l'homme se mit à trembler,comme pris d'une fièvre subit.
Il cria à sa femme endormie:
Ne le laisse pas me prendre la vie!
S'il vous plaît,O Ange de la mort!
Laissez-moi,je ne suis pas encore prêt.
Ma famille vit à mes dépens.
De grâce,ton acte suspend.
Déjà l'ange de la mort se tenait au seuil de sa porte.
Ô mon ami,l'ordre d'Allah ne peut être différé.
Prépare-toi,pour la tombe.
C'est pour maintenant.
Je te couvrirai d'or,
Mais épargne-moi la tombe sombre.
Pourquoi as-tu peur,ô homme de mourir selon le voeu d'Allah?
Viens souris moi et ne t'attriste point,Soit heureux de revenir vers Lui.
Ô ange j'ai honte de moi,je n'avais pas le temps de penser à Allah.Du matin au soir,je faisais ma richesse sans pensée pour ce momentAux ordres d'Allah je n'ai point obéi
Tout comme jamais,cinq fois par jour je n'ai prié.
Les "Ramadhan" venaient les "Ramadhan" passaient
Mais toujours sans mon repentir.
Le Hajj fut déjà Faraz sur moi.Mais de mon argent,je ne voulus point me départir.
La charité j'ignorais. Mais l'usure et l'intérêt je m'en accaparais.
Mes engagements j'oubliais L'administration je craignais
De ma foi j'avais honte Le blâme des mécréants m'effrayais
La détresse de mes frères m'ennuyais Les artifices de ce monde m'attiraient
Les mécréants j'imitais Le champagne et le vin j'appréciais
Les femmes m'attiraient Malheur à moi!
Ô ange accorde-moi donc un surcis
J'ai peur,dit l'ange que ce moment soit le dernier de ta vie
Ne sais-tu pas qu'à la mort goûtera chaque âme?
Tu as vécu dans ce monde et les parents tu as négligé,tandis que le mendiant,affamé,tu repoussais
Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits
Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi
Au lieu de procréer des musulmans,tu as fait de tes enfants des mécréants RIches mais si pauvres!
L'appel du muezzin tu ignorais,tout comme le CORAN t'est étranger Tes promesses ne furent jamais tenu et ton arme favorite était la calomnie
Jamais partagé avec le pauvre ou l'orphelin Les malades tu fuyais la compagnie
Ô ange de la mort,je sais,j'ai honte
Que n'ai-je reçu de ta part
Des signes quelques avertissements,de cette mort si imminente
Âme misérable le Créateur y a pourvu
Point donc ne L'insulte,Il est parfait
Mais à ses signes tu restais sourd et aveugle
Tes cheveux blancs t'annonçaient le retour....
Ta vue faiblissante t'annonçait le retour....
Ta force qui s'étiole t'annonçait le retour...
Ton échine recourbée t'annonçait le retour...
Voîlà des avertissements suffisants,pour des gens qui réfléchissent! Mais ta préoccupation se confinait à ce monde
Puisque le CORAN tu as ignoré,sache au moins alors;qu'il y était écrit Que ce monde n'est qu'un éclair devant l'éternité
Mais les avertissements du CORAN tu as dédaigné!
Cesse de pleurnicher,O humain!
Vers ton Créateur sera ton retour, car ton âme je la prends maintenant Le répit m'est interdit!
Un cri de l'homme et sur le sol il s'affaissa,son corps immobile,son visage éteint Il semblait se reposer du sommeil éternel,son corps ne pouvait simplement plus exprimer La douleur alors toujours intense de l'âme qu'on arrache
La vie des fois peut réserver des surprises mais jamais la mort, Car enfin,chacun sait bien qu'il est né ... pour un jour mourir