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fedoua

fedoua


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MessageSujet: suite de la Biographie   suite de la Biographie Icon_minitimeSam 5 Juil - 21:30

Les préparatifs de la bataille décisive
`Imâdeddîn ne chercha pas à intervenir dès le début contre les Croisés. Il voulait d’abord renforcer les bases de son nouvel État, reconstruire son armée et augmenter ses potentialités militaires et économiques.

Il œuvra également à unifier sous une même bannière les petites principautés éparpillées ça et là autour de lui. Car le danger que constituaient ces principautés en guerre perpétuelle entre elles n’était pas moins important que le danger croisé qui les guettait.

Aussi `Imâdeddîn travailla-t-il à préparer la nation musulmane et à l’unifier avant de mener la bataille qui les attendait. Parmi les villes qui tombèrent sous son contrôle durant cette période, on peut citer Nusaybîn, Sinjâr, Harrân, etc. Il signa ensuite une courte trêve avec Josselin de Courtenay, le Comte d’Édesse, afin de se consacrer aux préparatifs de la confrontation avec les Croisés et à la course derrière l’unification des Musulmans.

Il put ainsi prendre Alep, tout en lançant diverses attaques contre les positions croisées qui l’entouraient. Le château de Litharb était l’une des plus importantes de ces positions. Les Musulmans hésitèrent à l’attaquer, mais `Imâdeddîn insista et finit par infliger une très dure défaite aux Croisés : « Voici notre première exploit, déclara-t-il. Faisons-leur goûter de notre force ce qui les terrorisera à tout jamais ! » Il s’empara également de Ba`rîn que les Croisés considéraient comme une pièce maîtresse dans la défense de leurs principautés d’Orient. Ils essayèrent donc en vain, sous le commandement de l’Empereur byzantin Jean Comnène, de récupérer cette position.

`Imâdeddîn s’activa également à semer la discorde entre la dangereuse coalition établie entre les Croisés de Syrie et les Byzantins. Il réussit ainsi à semer la suspicion de part et d’autre afin de briser toute forme de coopération entre les deux alliés. Au même moment, il envoyait des délégations à tout le monde musulman afin qu’on lui apportât un soutien militaire dans sa lutte.

La route vers Édesse
`Imâdeddîn chercha à s’emparer de Damas, afin d’unifier le front syrien et le préparer à sa confrontation prochaine avec les Croisés. Mais les princes de la ville, sous l’autorité de Mujîreddîn Ubuq se rallièrent à l’envahisseur chrétien et obligèrent `Imâdeddîn à rebrousser chemin. Ce dernier renforça néanmoins sa position en prenant un certain nombre de châteaux rattachés au Comté d’Édesse. Il put ainsi couper toute communication entre le Comte d’Édesse et ses alliés.

Le Comté d’Édesse était en réalité l’un des principaux États latins d’Orient, notamment à cause de ses puissantes fortifications et de sa proximité de l’Irak qui était alors le noyau du Califat `abbâside. Cet État était pour ainsi dire l’un des dangers les plus imminents pour les territoires musulmans avoisinants.

Conscient de tout cela, `Imâdeddîn se fixa comme objectif de reconquérir cet État. Il étudia minutieusement la situation et parvint à la conclusion qu’il ne pourrait prendre Édesse que s’il parvenait à attirer Josselin II de Courtenay, Comte d’Édesse, en-dehors des murs de la ville. Pour ce faire, il employa une ruse très astucieuse qui lui permit de parvenir à sa fin. Il fit semblant de vouloir assiéger la ville de Âmid, tout en donnant l’ordre à ses espions d’observer les mouvements de Josselin. Dès que ce dernier vit que `Imâdeddîn s’était détourné de lui pour s’occuper de Âmid, il sortit avec son armée vers la ville de Turbessel, sur la rive occidentale de l’Euphrate, où il pourrait profiter de toutes sortes de délicieux plaisirs terrestres.

C’était bien ce qu’escomptait `Imâdeddîn. Il se dépêcha alors, à la tête d’une très grande armée, de marcher sur Édesse. Il rassembla avec lui tous les Musulmans capables de porter les armes contre les Croisés. Un nombre considérable de volontaires se joignirent ainsi à lui, si bien qu’il était en mesure d’assiéger la ville de tous les côtés. Il essaya de dialoguer pacifiquement avec les habitants de la ville et employa tous ses efforts pour les convaincre de se rendre, leur garantissant la sécurité. Mais ils refusèrent. Il n’eut plus d’autre choix que de renforcer le blocus et d’utiliser les armes de siège, notamment les béliers, qu’il avait apportées avec lui. Il lui fallait agir vite, avant que les Croisés ne pussent rassembler leurs troupes et sauver la ville.

Le siège et la chute d’Édesse
Après 28 jours de sièges, le 27 novembre 1144, l’une des murailles de la citadelle céda et l’armée de `Imâdeddîn entra dans la ville. Les biens furent spoliés, les hommes tués et les femmes et les enfants capturés. Mais très vite, voyant qu’il avait tout à perdre en détruisant une telle ville, `Imâdeddîn donna l’ordre immédiat à ses soldats de cesser tout acte de guerre, de ne capturer personne et de ne prendre aucun butin. Il leur demanda même de restituer ce qu’ils avaient déjà pris à leurs propriétaires.

Il débuta aussitôt des travaux de réparation et de réhabilitation dans la ville, notamment sur les murs et les édifices qui avaient été détruits lors de l’invasion d’Édesse. Il fit preuve de justice et de bonté avec les habitants, de sorte qu’ils pussent regagner leur sécurité et leur sérénité. Il leur laissa leurs églises et leurs monastères et n’en détruisit aucun. Ils étaient libres de pratiquer leur culte comme bon leur semblait.

Le mystérieux assassinat de `Imâd Ad-Dîn
La libération d’Édesse fut la plus noble et la plus grande œuvre réalisée par `Imâdeddîn. Il venait en effet d’abattre l’un des quatre États latins d’Orient, et non le moindre. Pourtant, le 15 septembre 1146, deux ans à peine après cette éclatante victoire, alors qu’il assiégeait la citadelle de Ja`bar, il fut assassiné par Yaranqash, son serviteur personnel, qui pénétra dans sa tente et l’égorgea dans son sommeil.

Un certain nombre d’historiens estiment que l’assassinat de `Imâdeddîn tenait plus de raisons politiques que personnelles. L’homme était en effet au faîte de sa gloire dans sa lutte contre les Croisés, tout comme il était parvenu à obtenir un autre grand succès en mettant en place un puissant front islamique uni. Il ne pouvait donc qu’exciter les jalousies et raviver les basses rancunes de ses adversaires.

Mais sa mort ne signifiait pas pour autant la fin de cette génération de héros. Son fils, Nûreddîn Mahmûd, allait désormais lui succéder, marcher sur ses pas et reprendre le flambeau du jihâd contre cet ennemi venu d’outre-mer.

Source: http://www.islamophile.org/spip/Imadeddin-Zinki-Zengi.html
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